La culpabilité
Culpabilité consciente : devant la loi, la société.
Culpabilité inconsciente : fixation prédipienne, le deuil de l'objet ne ce pas fait, (séparation de la mère non faite) => pas d'individuation. (La culpabilité de soi vis-à-vis de soi, le refus de s'accepter soi-même.)
On peut se sentir coupable de sa propre existence
(mauvais objet) :
Auto punition : somatisation, échec dans la vie professionnelle et privée, sentiment d'infériorité, non autorisation de dépasser le statut social de son entourage familial (névrose d'échec, névrose obsessionnelle => manie ou inverse décharge, culpabilité due à un désir incestueux refoulé.
Masochisme moral (perversion névrotique), l'enfant
étant un pervers polymorphe => fixation à
un des stades prégénitaux.
Freud explique le sentiment de culpabilité comme l'expression
et le résultat d'une tension entre le Moi et le Surmoi. Le Moi
jouit de subir et le Surmoi jouit de punir (angoisse du Moi face au Surmoi) Moi et Surmoi forment ainsi un véritable couple sadomasochiste dans lequel, par la médiation du sentiment inconscient de culpabilité, la morale se trouve resexualisée, alors qu'elle n'avait pu surgir qu'une fois le complexe d'dipe surmonté, c'est-à-dire désexualisé.
Le besoin d'autopunition, c'est-à-dire le sentiment inconscient
de culpabilité, permet au masochiste moral d'atteindre, en tant
que victime, à une puissance narcissique parfait et
irréprochable.
La religion et ses lois : Dieu le père, Marie la mère; la confession permet d'absoudre les péchés. Le péché revoie la culpabilité.
Pour la femme : la mère n'a pas su donner le pénis, le père n'a pas su donner le phallus (le désir d'enfant avec le père), agressivité envers les personnes aimées (les parents), d'où sentiment de culpabilité parce-que l'individu est encore en fusion avec l'objet, et être agressive avec l'objet renvoie la culpabilité.
Culpabilité de sortir de la fusion avec les parents. Nous avons tous un besoin d'aider les autres. Un enfant peut se sentir coupable de ne pouvoir venir en aide à ses parents qui lui apparaissent tristes.
La culpabilité naît du sentiment d'ambivalence affective. S'il est bien géré par la mère et plus tard par le père, ce sentiment normal de culpabilité ne sera pas une source de problèmes à l'âge adulte. L'enfant, puis l'adolescent, doit apprendre qu'il peut exister en dehors de sa mère, sans que celle-ci cesse d'exister.
Cette culpabilité doit être considérée comme un élément normal de notre personnalité. Bien gérée par notre mère, elle va nous construire, mal gérée, elle risque de nous détruire.
Pensée subjective : un enfant jaloux de son petit frère, si celui-ci décède l'enfant se sent coupable d'avoir souhaiter la mort de son frère, de là à penser que c'est lui qui l'a tue... Culpabilité : une personne qui travaille beaucoup, se culpabilise de prendre du bon temps c'est-à-dire pour elle perdre son temps, peur de prendre le pouvoir, le contrôle.
La culpabilité n'est pas une maladie dans la mesure ou elle ne provoque pas une souffrance de l'ordre de la pathologie.
La délinquance : punition par la société, la loi, le « père » la « mère » (complexe d'dipe), la punition peut être recherchée comme une forme de contrat avec l'autre et recherche des valeurs sociales (adaptation), respecter les lois.
La honte renvoie toujours au sentiment satisfaisant interdit (dipe).